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On ne peut pas interdire à deux personnes de s’aimer. Pour autant, des réglementations existent dans nos sociétés afin de protéger les enfants et éviter des situations de violence.
Notamment chez les adolescents, ce jeu de séduction peut faire partie du développement normal. L’enfant peut s’attacher à l’adulte et vouloir lui faire plaisir. Parfois, il/elle ne sait pas ce qu’il/elle a le droit de dire ou de faire, ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Il/elle fait confiance à l’adulte, pleinement. C’est toujours à l’adulte de poser des limites.
Les enfants peuvent parfois paraitre plus âgé∙e∙s qu’ils ou qu’elles ne le sont, plus matures, que leur âge réel. Pour autant, ces enfants sont dans un processus de développement et ont des besoins spécifiques à leur âge. Ces besoins sont différents d’un∙e enfant à un∙e autre et ne peuvent pas être calqués sur les besoins des adultes.
Il peut arriver de se sentir plus proche du caractère de certain∙e∙s enfants, comme si on se reconnaissait en eux/elles. Il est possible d’évoquer une relation privilégiée ou de confiance avec un∙e enfant en particulier. Mais ce n’est pas pour ça qu’elle équivaut à une relation affective, amoureuse et/ou sexuelle entre adultes consentant∙e∙s.
Les pensées, les fantasmes ou la honte sont parfois trop envahissants. Le regard des autres est difficile à supporter. Sachez que vous ne vous définissez pas par vos pensées et vos attirances. Vous méritez d’être écouté∙e et aidé∙e.
L’absence de contrainte et de violence physique (coups, séquestration…) ne veut pas forcément dire que la contrainte n’existe pas. La contrainte psychologique peut être volontaire (menaces, dénigrement, humiliation) ou involontaire, notamment lorsqu’il y a une relation d’ascendance, ce qui est le cas entre un∙e adulte et un∙e enfant ou un∙e adolescent∙e.
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